Prêt immobilier, prêt à la consommation ou encore assurance, le courtier est un métier à connaitre quand on veut faire des économies sur ses différents contrats. Mais que demande-t-il pour vous aider en cela ?
En quoi consiste le rôle d’un courtier ?
Un courtier est une personne que l’on contacte pour trouver une offre avantageuse en matière de crédit immobilier, notamment. Selon le niveau de sa formation, il peut proposer son aide également pour trouver le meilleur crédit à la consommation ou l’assurance la plus adaptée aux besoins de ses clients.
Un courtier a en effet suivi une formation spécifique pour pouvoir aider ses futurs clients. Il possède une carte professionnelle et doit s’inscrire auprès d’un organisme de régulation (l’ORIAS), car il est désormais un IOBSP (Intermédiaire en Opération de Banque et en Services de Paiement).
Il joue ainsi les intermédiaires entre un client qui le mandate et un organisme financier, quel qu’il soit. Le langage des assurances, du monde du crédit peut être difficile à appréhender, pour un particulier. Or, ne serait-ce qu’au niveau des banques, la loi Murcef implique une transparence et une bonne compréhension par le client des produits qu’il contracte, notamment au niveau de la notion de crédit. Cela fait partie du rôle du courtier d’expliquer toutes les implications d’un choix porté sur tel ou tel produit financier.
Courtier en crédit immobilier : combien coûte cet intermédiaire ?
Vous trouverez souvent mention de courtier gratuit. C’est bien entendu une vue de l’esprit. La notion de conseil est souvent pour les personnes quelque chose de relatif et de subjectif. Or, c’est notamment le fruit de la réflexion du courtier, le temps qu’il consacre à la recherche d’une offre adéquate qui permettent de réaliser des économies. Son travail ne s’arrête pas là car il doit avoir de bonnes capacités rédactionnelles, un sens aigu de la négociation et un esprit analytique. Il est donc normal qu’il obtienne rémunération pour son travail.
Pour les prêts immobiliers, il tire souvent sa rémunération de la banque auprès de laquelle ses clients vont signer leur contrat de prêt. C’est un moyen pour l’établissement bancaire de le remercier d’avoir orienté de nouveaux usagers vers leur organisme. Il obtient en général une commission de 1% sur la somme demandée. Il n’est d’ailleurs payé que si les fonds sont débloqués.
Crédits, assurance : comment devez-vous rémunérer le courtier ?
Le courtier peut également demander des honoraires ; ce que l’on appelle des frais de courtage. Certaines entreprises de courtage plafonnent ces frais. Ils sont au prorata de la somme qui est demandée. Quelquefois, le fait que le courtier n’exerce son activité qu’à temps partiel lui impose un plafond mais aussi un nombre maximal d’actes à faire par an.
Les honoraires qu’il va demander à ses clients font toujours l’objet d’une contractualisation. En outre, comme nous l’avons vu, si les fonds ne sont pas débloqués, le courtier ne peut pas être payé. Demander une avance ou le paiement pour son travail, avant l’obtention de l’argent, constitue une faute grave qui peut être remontée à l’organisme de régulation de la profession.