Si l’on devait résumer la Toyota GR Corolla en un mot, ce serait la performance. Loin de ses précédentes versions édulcorées, cette magnifique créature signée Gazoo Racing entend apporter une alternative plus costaud à la non moins surprenante Toyota GR Yaris. La course, la nouvelle Corolla elle l’a dans le sang comme le fut sa grande sœur, terreur des pistes de WRC vers la fin des années 90.
Une Toyota Corolla pour surclasser la Golf R
Chez Toyota en ce moment, il n’y a pas à dire : la mode est à l’innovation et au plaisir de la conduite, dans un monde qui migre lentement mais surement vers la mobilité électrique. S’il y a un constructeur qui n’oublie que la voiture est également une question de sensation, c’est bien évidemment Toyota. Et d’emblée, elle annonce la couleur avec cette GR Corolla : 300 chevaux et quatre roues motrices ! Rendez-vous sur le site Super Vroom pour comprendre cette passion débordante de Gazoo Racing pour les petites sportives enragées.
C’est dire que la performance a été au cœur du développement de la voiture. L’ambition de la marque nippone est très claire : empiéter allégrement sur les platebandes de la Golf R et de la Honda Civic Type R. Avec le bloc de la GR Corolla, les équipes de Gazoo racing se sont lâchées : désormais le bloc de 1,6l crache 304 chevaux à 6000 tours/minute de quoi vous faire mal aux cervicales. Pour rappel : ce bloc c’est un 3 cylindre. La même qui équipe la Yaris, mais qui a été bridée à 268 chevaux.
Une Corolla tout aussi brutale et fun que la Yaris
Pour le moment, aucune donnée officielle n’a été fournie sur la petite bête. Mais si l’on se fie à ce que l’on sait de la GR Yaris, la GR Corolla en a sous le coffre et sous les roues. Radicale au possible, fun à conduire, sa segmentation en ferait une vraie terreur. Si la motorisation est bestiale, que dire de son design et de ses lignes agressives au possible ?
Une calandre béante et imposante, des pare-chocs revus et corrigés. Pour le maximum de précision à son volant, le châssis a été entièrement revu, le centre de gravité abaissé, un spoiler arrière monstrueux vient corroborer le tout. Le résultat est phénoménal. Nul besoin de mentionner les jantes de 18 pouces et les quatre freins à disque (à 4 pistons à l’avant et à 2 pistons à l’arrière) nécessaires pour l’arrêter. Si vous avez besoin de redéfinir la sportivité automobile, il vous faudra importer ce petit bijou (le malus écologique en France plomberait allégrement le tarif).
